Autour du thème « L'opéra du futur s'enracine dans le passé », la nouvelle saison de l'Opéra national de Grèce (GNO) s'est ouverte sur un chef-d'œuvre devenu rare sur les scènes lyriques, La Giocondaópera única de Amilcare Ponchielli (1834-1886) pasada a la posterité. A mi-chemin entre le drame romantique verdien, le futur vérisme de Puccini (qui fut son élève) et la tradition du grand opéra à la française avec ballet, l'ouvrage, créé en 1876 à Venise, a connu divers ajouts et remaniements lors des premières à La Scala de Milan (1876), à Rome (1877), puis à Gênes (1879), esta última versión ayant été retenue par l'usage, après avoir été peaufinée à nouveau à La Scala en 1880.
Maria Callas ne l'a jamais chantée en Grèce, mais son specter hante La Giocondaque marqua en 1947 ses debuta triomphaux aux Arènes de Vérone, à 24 ans, et l'envol de sa carrière internationale. Elle en grava en 1952 un mítico registro en estudio para Cetra (disponible chez Warner Classics), después de un segundo mouture en 1959 para EMI con Fiorenza Cossotto y Piero Cappuccilli (Warner Classics), conservando jusqu'au bout dans le répertoire lyrique de ses récitals le celebrity air de l'acte IV, «¡Suicidio! »l'un des sommets de l'opéra.
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