Au large de la tradicion et au plus près de l'esprit flamenco, Israel Galvan tient la barre de l'invention très haut. Le chorégraphe sévillan revient sur son évolution artisticique, dit vouloir avoir un rapport plus frontal avec le public et revendique être un homme et un danseur entre différents géneros según la pieza que interpreta.
¿Qué es el sentido de esta serie de espectáculos que es verde en las diferentes salas parisinas?
A través de este enfoque, je me rends cuenta que j'ai consacré ma vie à danser et à chercher. Aprovecho esta oportunidad para montar diferentes ideas. Je vis cela comme un territoire d'essai, une manière de transmettre mon travail sans trop de pression, comme si j'invitais les spectateurs dans mon studio à Sevilla – « tiens, une idée par-ci, une autre idée par-là » –, con esta idea de escena abierta.
¿Qué aspecto tiene usted en su evolución artística?
Je descouvre que mon langage existe, car je me connais davantage comme danseur. Je connais les sons que je fais, la résonance de mon zapateado dans les théâtres. Je ne vais pas rompre avec le flamenco parce que c'est ce que je suis. Je vais prendre plus de liberté et me situer davantage dans la contemporanéité. Pas dans le sens de la danse contemporaine, mais celui de l'aujourd'hui. Je crois que c'est là que je suis juste. Avant, j'étais plus timide. Je ne respectais pas les spectateurs et je dansais de profil. Je n'aimais pas non plus danser avec d'autres. Je dansais avec des objets, et quand je les vois dans mon studio, ce sont des souvenirs. J'imagine l'avenir dans un rapport plus frontal avec le public et un travail qui va se faire davantage en colaboration avec d'autres.
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