La probable anulación de la 53mi édition de la manifestation des amoureux de la bande dessinée est vécue comme une «injustice» par les Angoumoisins.
Cuando à midi, la nouvelle s'ébruite dans les rues d'Angoulême, les rostros se fermentan. El festival de BD, «c'est l'âme de cette ville»y sa probable anulación para 2026 est vécue como un «injusticia» aux conséquences dolorosos.
Les partenaires publics de l'événement, dont la 53e édition est prévue du 29 janvier au 1er février, ont demandé jeudi à ses organisateurs de «tirar las conclusiones» cara qui s'impositiva à la fronde persistente des auteurs, qui a conduit mercredi les grands éditeurs à annuler leur participación.
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«Ce n'est pas normal, qu'est-ce qui se passe, pourquoi on annule un événement de cette ampleur comme ça?»es estrangulado por Pierre Auguesseau, conserje de 58 años y coleccionista de álbumes apasionados. «Ça fait un an, même plus, que tout le monde sent que ça ne va pas, pourquoi rien n'a été fait avant? Lo que anunciamos durante las últimas semanas del festival, ce n'est pas responsable, ¿imaginaz le manque à gagner pour tout le monde? Ils sont en train de punir l'ensemble de la ville»deplore-t-il.
El festival BD de Angulema en peligro
Le festival international de bande dessinée (FIBD), creado en 1974 en la prefectura de Charente, con vestimenta más de 200.000 visitantes por año, según el municipio. Bajo el fuego de las críticas después de la última ediciónil fait l'objet d'un big appel au boicot des auteurs et autrices de BD, dont de grands noms primés dans le passé. Con plusieurs syndicats et Collectifs, ils sont en conflicto ouvert avec 9eArt+, el actual organizador que acusa la opacidad financiera, las derivaciones mercantiles y la licencia, en 2024, un salariée qui venait de porter Plainte pour un viol survenu en marge de l'événement.
«Ça va faire de la perte»
En un hotel del centro de la ciudad, el patrón, en colère, anule déjà des réservations. El propietario de un restaurante, où «los representantes de las grandes casas de edición» ont l'habitude de déjeuner durant le festival, a les larmes aux yeux. «C'est la merde»lanza, amer, le gérant d'un autre établissement, Serge Mayodon. «Pour nous, le Samedi du festival, c'est clairement notre plus grosse journée de l'année. Et sur leweekend, on fait plus de 35% de notre chiffre d'affaires de janvier». «Ça va faire de la perte»répète-t-il en boucle, soulignant avoir déjà embauché du personal supplémentaire.
Dans una biblioteca especializada en mangas, una autrice de BD d'Angoulême está mitigée. «En tant que locale, qui connaît l'importance de l'événement pour la ville et ses commerçants, je suis triste, et je me sens un peu coupable car j'ai fait partie des autrices ayant appelé au boicot»dit l'artiste qui n'a pas souhaité donner son nom. Mais elle confie être aussi «contente que ça se casse enfin la gueule, pour, j'espère de tout cœur, renaître de façon plus saine. On n'a pas entendu nos dueles, on a été maltraités. Il était temps de repartir sur de bonnes bases».
Un sentimiento compartido por el gerente de un café, devenu au fil des années un repère des auteurs et autrices durant l'événement. «On bouscule tout pour ce festival, nos horaires, nos commandes. Ça nous fait le chiffre d'affaires de tout le mois d'août en un fin de semana, qui plus est au cœur de l'hiver»indica-t-elle. Mais el quadragénaire, qui souhaite également rester anonyme, ajoute «comprender esta iniciativa de boicot». «Malheureusement, il n'y a que comme ça que ça fonctionne parfois»estime celle pour qui cette année blanche doit servir de tremplin pour «mieux rebondir» coche le FIBD, «c'est l'âme de cette ville».




